Catégorie : Préparation mentale

Le coaching mental Kezako ?

Le coaching mental –  La préparation mentale est de plus en plus connue. Beaucoup de commentateurs sportifs font allusion au mental. L’aspect le plus connu de celle-ci est d’avoir la capacité à transcender la douleur, de fournir des efforts au-delà de ce qui est physiquement tenable. Effectivement, il faut avoir un mental solide pour continuer une action alors qu’on est à bout de forces. Mais avoir du mental, ce n’est pas que cela…

Le coaching mental Kezako ?

C’est à cette grande question que nous vous répondrons le samedi 4 mars.

Nous serons trois intervenants pour vous informer de tout ce qui vous pose question.

  • En quoi consiste la préparation mentale ?
  • Quels outils sont utilisés ?
  • A qui s’adresse-t-elle ?
  • Dans quelles situations est-elle indiquée ?
  • Toute autre question …

 

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Coaching mental

A propos de la préparation mentale sur Wikipédia : lire


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Je me compare aux autres

Je me compare aux autres

Je me compare aux autres – Lors de mes accompagnements, je constate que les clients se comparent à leurs collègues, leurs adversaires. Et la comparaison est souvent bien plus limitante qu’aidante.

Vous vous comparez aux autres ? Votre cas n’est pas isolé. Bien au contraire, cette (mauvaise) habitude est, hélas, très répandue. Et la comparaison a pour effet de diminuer la confiance en soi. En préparation mentale, c’est absolument contre-productif.

Je me compare aux autres : Dans quel but ?

Et oui ! Dans quel but vous comparez-vous aux autres ? Car la comparaison doit avoir un but favorable.

Lorsque vous vous comparez, posez-vous la question : Dans quel but je me compare ? La réponse doit avoir une intention positive. Si vous constatez que le seul but est de vous déprécier, alors oubliez la comparaison. A quoi bon donner de l’énergie à  ce qui est nuisible pour vous-même ?

La comparaison doit être utilisée comme un outil, qui aurait deux fonctions distinctes :

  • Aider à faire un choix
  • Déterminer un besoin d’acquisition

Imaginons : Vous craquez pour un vêtement qui est décliné en deux couleurs que vous aimez.

Lequel choisir ? Bien souvent, la réponse se fait par comparaison, vous allez comparer ce vêtement à autre chose. Peut-être à la couleur d’une paire de chaussures, d’une cravate, ou à votre teint, ou peut-être même demanderez-vous l’avis d’une tierce personne qui elle-même procédera par comparaison. Elle vous répondra : Je te préfère dans cette couleur. Voilà une comparaison qui a un but positif : Faire un choix.

Prenons aussi l’exemple du choix d’un restaurant. Pourquoi allez-vous manger une pizza dans celui-ci et gastronomique dans celui-là ? Très probablement parce que vous avez déjà procédé à une comparaison. Vous avez déjà goûté, comparé et décidé quel restaurant est le meilleur pour tel style de plat.

La comparaison peut s’avérer utile

Elle est même un outil de premier choix pour acquérir des compétences. Dans quel contexte se comparer aux autres ?

En premier lieu, lorsqu’il s’agit d’évaluer un besoin d’acquisition. Parce que, la comparaison est très utile pour évaluer objectivement son niveau de connaissances et de compétences.

Comment procéder à une auto-évaluation ? En se comparant à quelqu’un qui est en similitude avec nos intentions et besoins personnels.

Et de là, vous poser les bonnes questions :

  • Quelle est la compétence que l’autre possède que j’ai besoin d’acquérir ?
  • Qu’est-ce que l’autre fait mieux que moi et comment puis-je atteindre ce niveau ?
  • Comment s’y prend-il, comment est-ce que je m’y prends ?
  • Qu’est-ce qui est différent ?
  • Comment puis-je modéliser cette personne ?
  • etc…

Rien de tel que de se comparer à l’autre pour atteindre le but de s’améliorer soi-même.

En second lieu, vous pouvez faire appel à la comparaison lorsqu’il s’agit d’évaluer une situation. Notamment quand le contexte sollicite le raisonnement.

Bien souvent, dans ces situations, on va comparer des options et une fois de plus, faire le choix le plus efficient possible.

La comparaison peut-être négative ou positive, il s’agit de bien faire la distinction.

Yves Alexandre Thalmann parle de “comparaison efficace” : cliquez ici pour écouter

 

La comparaison comme alliée

Vous l’aurez compris; se comparer utilement demande un peu de discernement. Essentiellement pour répondre à cette question primordiale : Comment puis-je obtenir ce qui me fait envie chez l’autre ?

Plus on est en quête d’excellence et plus la comparaison peut s’avérer bénéfique. Rien de tel que de s’inspirer de meilleur que soi. Pour ma part, quand quelqu’un attise un peu ma jalousie, je sais que derrière se cache quelque chose que j’aimerais bien avoir moi aussi.

Une qualité, une compétence, une attitude, un statut … Il se peut que ce soit quelque chose que j’ai déjà mais pas avec autant de brio.

Alors, il ne me reste plus qu’à envisager comment rendre cela possible. C’est en cela que réside toute la vertu de la comparaison.

Les comparaisons stériles et contre-productives

Bien évidemment, il m’arrive de faire des comparaisons stériles et contre-productives comme, rêver d’être aussi grande que cette femme d’un mètre soixante-dix ou d’avoir une compétence que cette personne a mis des années à obtenir. Dans ce cas, j’accuse réception de l’improbabilité d’obtenir ma convoitise, et je reviens à la réalité en interrompant l’inutile comparaison.

Mes clients se comparent souvent à meilleurs qu’eux et se sentent diminués. Alors qu’en définitive, c’est une formidable occasion pour eux de se tirer vers le haut et d’étayer leur propre richesse.

De mon point de vue, la comparaison s’utilise un outil. Il faut la saisir, l’utiliser à bon escient et la reposer ensuite. Hélas, nous avons tous vécu des moments difficiles émotionnellement en lien avec la comparaison.

Cette habitude de se comparer aux autres nous a été en quelque sorte inculquée par une ou plusieurs personnes. Nous avons intégré que c’est un moyen d’évaluer si on est quelqu’un de bien, de moins bien en comparaison à un autre.

Je me compare aux autres et je manque de confiance

La comparaison est étonnamment vertueuse

Vous pouvez changer la relation  que vous entretenez avec la comparaison. Tentez de modifier vos habitudes et ne vous faites plus souffrir inutilement.

Faites le choix de l’utiliser pour faire un choix et voyez le bénéfice que vous apporte cette autre manière d’aborder les choses.


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J'ai peur de dire ce que je pense et j'aimerais m'exprimer

J’ai peur de dire ce que je pense

J’ai peur de dire ce que je pense – Intervenir et prendre sa place au sein d’une conversation. Dire ce qu’on veut dire à un moment donné n’est pas toujours facile. Parce que la peur de dire est très répandue. Que vous ayez la parole facile, que vous soyez excellent orateur ou timide, vous n’osez pas toujours dire ce que vous pensez vraiment.

Pour dire ce que vous pensez au moment opportun il faut oser passer à l’action. La parole est un acte physique. La pensée est un processus mental qui a besoin d’une mobilisation corporelle pour s’extérioriser. Oser le faire pour oser le dire.

Partager le fond de sa pensée est souvent nécessaire

Partager le fond de sa pensée est nécessaire. Si vous ne le faites pas, vous ne pouvez donner vie à votre idée et vous la laisserez se taire en vous.

Hélas, beaucoup de gens s’abstiennent de cette nécessité de parler. Par peur.

A chacun ses peurs. La prise de parole est étroitement liée à toute une constellation d’expériences faites depuis l’enfance. Bien souvent, le silence a pour but l’évitement.

Eviter tout un panel de possibilités, dont je dresse ici une liste non exhaustive :

  • Le manque d’estime de soi
  • Une mauvaise image de soi
  • Le manque de confiance en soi
  • La peur du jugement
  • Une crainte de dire une bêtise
  • En signe de soumission
  • Vouloir être gentil, plaisant, agréable
  • Eviter le conflit
  • Craindre de s’emporter
  • Ne pas trouver ses mots
  • Peur de vexer, de blesser
  • Formation prise de parole
  • Etc …

 

Combien de fois avez-vous eu l’occasion de vous dire à vous-même, après coup, ce que vous auriez pu dire à votre interlocuteur ?

Et souvenez-vous des moments où vous avez dit oui à une demande alors que vous pensiez non, juste parce que vous n’avez pas osé refuser. Vous avez accepté une mission que toutefois vous n’acceptiez pas intérieurement.

J’ai peur de dire ce que je pense

Vous êtes retrouvé pris dans votre propre piège !

C’est pourquoi il est important d’ouvrir la bouche et d’exprimer sa vérité avec authenticité.

 

J'ai peur de dire ce que je pense et j'aimerais m'exprimer

 

Alors bien sur, on peu accepter maintes petites choses sans conséquence si ce n’est de se mettre momentanément dans l’inconfort. Mais combien de fois vous donnez-vous avant que cela ne devienne un problème ? Parce que c’est inévitable à la longue.

Quand vous ressentez un “non ferme” de l’intérieur, il est sage de suivre cette précieuse information et de l’exprimer en mots.

Parce qu’oser dire non à l’autre c’est souvent se dire oui à soi-même.

Et c’est un entrainement  de longue haleine que d’exprimer sa vérité !

Comme le dit le proverbe : ” C’est en forgeant qu’on devient forgeron”.

Saisissez chaque petite occasion de tous les jours pour commencer à oser vous exprimer avec sincérité. Un article à lire ici

Dire tout haut ce qu’on pense tout bas

Les pensées intérieures sont en lien avec nos valeurs, nos croyances, nos capacités et nos besoins.

Ces pensées ne peuvent être devinées par votre interlocuteur. Trop de gens s’attendent à ce qu’on devine ce qu’ils ont en tête. Seule une bonne lecture du langage non-verbal peut un traduire un peu de l’état interne d’une personne. Mais c’est tout un travail d’acquérir cette aptitude spécifique.

En effet, comme l’humain excelle dans  l’art de se cacher derrière des masques, c’est toute une expertise que de les démasquer. Rien de tel qu’une vraie conversation honnête pour se faire comprendre clairement. Bravez l’hésitation qui inhibe votre envie de parler et exprimez-vous.

Facile à dire, mais moins à faire !

J’en suis consciente. C’est pour cela que je propose des formations collectives pour vous donner les premières impulsions. On pourrait décortiquer le “pourquoi du comment” vous n’osez pas vous exprimer. C’est un processus vraiment intéressant que j’ai moi-même fait pendant plusieurs années.

Mais, à bien y réfléchir, je pense qu’il est plus simple de partir de “là où on en est”  dans sa vie et de faire avec. Vous avez une voix, des choses à dire, et vous savez parler, donc vous avez toutes les cartes en mains pour vous lancer et oser vous exprimer.

Et voici un petit extrait délicieux d’une scène avec un expert en l’art de dire ce qu’il pense :

La parole a besoin d’énergie pour se matérialiser. Trop souvent, on cherche à libérer celle-ci par des processus mentaux alors que le corps a des ressources a disposition pour aider la prise de parole.

Faire plus ample connaissance avec ses propres ressources c’est se donner toutes ses chances pour ose s’exprimer. Et la bonne nouvelle, c’est qu’il n’y a pas d’âge pour améliorer son expression orale.

Que vous cherchiez à oser dire votre vérité, donner votre opinion ou oser dire non, c’est un petit entrainement de départ qu’il vous faut pour vous lancer en enfin ouvrir la bouche quand voua le souhaitez.

Retrouvez ma formation sur ce catalogue :

https://www.canopee-formation-coaching.fr/loffre-de-formation-intra-2023-est-arrivee/


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retrouver la motivation

Retrouver la motivation

Retrouver la motivation – Que vous soyez athlète ou musicien, la motivation est généralement au rendez-vous. Mais parfois, c’est la panne sèche. On peut être en panne d’inspiration mais aussi de motivation. Pourtant, vous devez continuer à vous entrainer chaque jour, le devoir vous appelle. Pas motivant quand on n’est pas motivé …

La motivation : L’alliée de la performance

La performance n’existe pas sans motivation. Donner le meilleur de soi-même nécessite d’innombrables heures d’entrainement. Les gestes sont répétés encore et encore. Comment serait-ce possible sans une motivation soutenue ?

Les sources de motivation sont variées. Dans cet article j’en développe trois :

  • La motivation qui vient de l’intérieur : Elle prend sa source naturellement en vous. Elle s’exprime par l’envie spontanée de se lancer dans l’activité pour le plaisir de la découvrir, de progresser et de maitriser chaque jour un peu plus la technique. Lorsque vous vous passionnez pour votre discipline, votre motivation vient de l’intérieur. De ce fait, vous êtes plutôt auto-déterminé et relativement autonome dans vos actions. Cette motivation interne nourrit des besoins existentiels, contribue favorablement à l’estime de vous-même. En résumé, ce que vous faites a du sens pour vous.
  • La motivation qui vient de l’extérieur. Celle-ci se génère par des éléments externes. Comme recevoir une distinction, lever une coupe, considérer quelqu’un de l’entourage, obtenir de bons résultats pour gagner des points, ou de l’argent. Mais aussi, ne pas être blâmé, ne pas décevoir, ne pas se sentir exclu etc… De mes observations personnelles, cette forme de motivation est souvent en lien avec la notion d’approbation et de désapprobation.

comment resté motivé, parfois la motivation est en baisse

  • La motivation inspirée par ” plus vaste que soi”. Dans l’ensemble de mes accompagnements, je constate que les athlètes et les musiciens qui produisent des résultats exceptionnels sont souvent en lien avec “quelque chose de bien plus grand qu’eux mêmes”. Il semblerait qu’ils soient animés par une force plus puissante que seulement la leur. On parle peu de cette motivation alors qu’elle a toute son importance pour maintenir la constance dans l’action.

La motivation, un moteur puissant pour exceller

Pour illustrer mon propos, je vous partage ceci ;

– Il y a peu, j’ai accompagné une pianiste envahie par le trac. Elle se préparait à jouer en concert une oeuvre très difficile de Ludwig van Beethoven.

Bien que très motivée, le sentiment d’avoir choisi une pièce trop ambitieuse pour elle la déstabilisait.

Pour commencer, nous avons mis en place des objectifs motivants pour parfaire sa technique. Puis nous avons enrichi son savoir-être au piano. Lors de la séance de répétition générale qui a précédé le concert, son interprétation fût excellente.

Elle m’a partagé qu’une étrange sensation l’a envahie : C’était comme si Beethoven lui même et le monde entier l’écoutait jouer.

La connexion au plus vaste, haut et grand que soi a fait son oeuvre.

A la suite de cette expérience, la cliente était motivée comme jamais pour monter sur scène !

Un autre exemple pour comprendre la motivation plus vaste que soi :

– Roland Garros 2021. Demie-finale :  Stéfanos Tsitsipas peine à répondre aux questions de Marion Bartoli. Il vient de gagner le match. On pourrait croire que l’outsider est principalement fier de sa prouesse. En fait, il est ému de sa victoire parce qu’il est fier de représenter son pays, la Grèce.

Par ses propos, on comprend que mettre à l’honneur le tennis grec est vraiment motivant pour lui. Il a aussi pour objectif de lever le drapeau de sa nation et cela contribue probablement à le  motiver chaque jour.

Son témoignage me laisse présumer qu’il joue pour lui, son team, sa famille et également pour rendre un peuple fier. (Lire l’article).

Comment anticiper la démotivation ?

Tout d’abord, soyez attentif à votre niveau d’énergie qui représente le baromètre de votre dynamisme. Bien sur, il est normal d’avoir des baisses épisodiques, mais au delà de quelques jours, questionnez votre motivation. Si vous constatez que vous passez la semaine à trouver laborieux de vous entrainer, c’est que vos perspectives sont probablement moins motivantes.

C’est peut-être signe que vous ne savez plus trop où aller, ni comment, ni pour quoi.

De mon point de vue, il est primordial de garder en vue le “pour quoi” on se lève chaque jour pour persévérer encore et encore. N’hésitez pas à varier les buts de motivation.

Le contexte sanitaire de ces derniers mois a privé le monde du sport de son public. La plupart des matchs ont repris dans un silence religieux. Par conséquent, certains athlètes ont vu leur motivation chuter sérieusement.

Si la motivation du joueur est principalement externe, notamment en lien avec le public, cela signifie que son jeu puise une partie de son énergie par les acclamations externes. L’absence de public prive le joueur d’une source motivante. Son “pour quoi” il joue est amenuisé.

Comme en témoigne cet article.

Sources de motivation, laquelle choisir ?

Comme vous l’avez compris, vous pouvez puiser votre motivation à différentes sources.

Votre motivation préférentielle se manifeste à vous naturellement. Je vous invite à reconnaitre laquelle afin d’y ajouter d’autre formes de motivation. Idéalement, variez les sources. Ainsi, vous éviterez les pannes.

En premier lieu, il s’agit toujours de vous fixer des objectifs avant vos séances. C’est le meilleur moyen de rester concentré sur la tâche du jour. Lors de mes accompagnements, la fixation d’objectifs n’est pas une option !

Bien au contraire, c’est le point de départ pour mettre en place des buts motivants.

En effet, les objectifs canalisent la concentration et la motivation.

Vous pouvez par exemple vous fixer un objectif motivant comme suit :

Objectif de motivation interne :

  • Aujourd’hui, je joue uniquement pour me faire plaisir, je choisis mon entrainement en conséquence
  • Me concentrer sur tel axe de progression pour parfaire ma technique
  • Faire quelque chose qui augmente à coup sur ma satisfaction personnelle
  • Visionner, me remémorer un moment exaltant pour moi avant l’entrainement du jour

Objectif de motivation externe :

  • Pour cette session, je joue sous l’oeil averti de quelqu’un
  • Je favorise un axe de progression indiqué par mon coach, mon professeur
  • Proposer un jeu, une partition, un exercice pour satisfaire quelqu’un de mon entourage
  • Participer à un match uniquement dans le but de gagner des points

Objectif plus vaste que soi :

  • Dédier ma pratique à quelqu’un d’autre, une autre entité
  • J’imagine que mon jeu rendra fier des milliers de personnes
  • Je joue en témoignage d’une immense gratitude par rapport à quelque chose ou à quelqu’un

Comment retrouver la motivation au quotidien ?

En résumé, il faut avoir conscience que la motivation est impermanente. Les athlètes et les musiciens que j’accompagne ne sont pas motivés 7 jours surs sur 7 ! Les baisses de motivation font partie intégrante du chemin vers l’excellence. L’écueil à évite absolument est le découragement.

La préparation mentale est un atout majeur pour mettre en place des objectifs motivants tout au long de l’année.


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muscler sa concentration pour gérer la pression

Muscler sa concentration

Muscler sa concentration– En yoga, il existe un principe nommé Dharana qui fait écho à une pratique que j’utilise lors de mes accompagnements : L’attention dirigée. Le mental s’occupe sans cesse avec des pensées aléatoires défavorables au maintien d’une bonne concentration. Effectivement, pour être bien concentré, il faut avoir la capacité de choisir l’objet de sa pensée et de s’y tenir.

Le mental aime bien l’occupation

Et oui, il est naturellement prédisposé aux pensées fluctuantes parce qu’il lui faut de l’activité. Peu importe laquelle. De ce fait, la plupart des idées qui colonisent notre cerveau ne sont pas toutes issues de notre choix. En fait, c’est un peu comme si le cerveau menait une vie indépendante de notre volonté. Il se concentre, sans nous consulter, sur des objets de pensées plus ou moins fixes.

Avez-vous constaté que parfois c’est toujours la même idée qui bute dans l’esprit et d’autres fois ce sont des centaines qui s’enchainent ?

Et en même temps, le cerveau est programmé pour assurer notre survie en flux continu. Nul besoin de penser à respirer, à faire battre notre coeur ou faire circuler notre sang. Par conséquent, les fonctions vitales sont assurées sans que nous ayons à nous concentrer dessus. Heureusement ! Ceci se fait dans le système nerveux involontaire.

Et aussi, à chaque instant, nous devons nous accommoder de pensées plus ou moins accaparantes qui colonisent l’esprit. A croire qu’elles font elles aussi, partie du système involontaire ! Une forme de concentration dans la déconcentration. Vous me suivez ?

C’est la toute la complexité du mental … Si on ne l’occupe pas, il s’occupe tout seul !

Choisir l’objet de concentration

Puisqu’il aime bien être occupé, occupons le intelligemment.

C’est là que le principe yogique “Dharana” prend toute sa valeur pour apprendre à fixer le mental dans une direction précise. Dharana est le sixième membre du yoga en lien avec l’attention du mental.

 

En yoga, on muscle sa concentration pendant la pratique des postures. C’est un excellent moyen pour muscler sa capacité à se concentrer. Pour ce faire, il faut décider de l’objet de concentration, par exemple :

  • Le son de sa respiration
  • La fluctuation de la respiration
  • Un mantra
  • Un extrait de texte philosophique
  • Un point visuel
  • Une divinité
  • etc ..

Puis, l’attention de concentration est ramenée à cet objet le plus souvent possible durant la séance. Chaque fois que le mental s’égare, on le ramène sur l’objet déterminé au départ.

Idéalement, je propose de garder le cap sur l’objet de sa concentration lors des postures d’équilibre. En effet, les mouvements qui engagent la proprioception sont tout appropriés pour favoriser le développement de la concentration.

 

muscler sa concentration en préparation mentale grâce à "Dharana"

 

La concentration, le mental en équilibre

Rien de tel que d’avoir à stabiliser son corps pour stabiliser son mental. Nul besoin d’être un pratiquant actif de yoga pour s’engager dans une posture d’équilibre. Il suffit de se tenir sur une seule jambe et de viser un point au sol ou à l’horizon et d’y porter sa concentration visuelle le plus longuement possible.

Cependant, attention de maintenir cet état de vigilance encore quelques minutes après avoir quitté la posture. Etant donné que le but recherché à moyen terme, c’est de pouvoir se concentrer avec les deux pieds sur terre pendant que vous vous vouez à votre discipline.

Lors d’un accompagnement en préparation mentale, je suis attentive au développement d’une concentration bien musclée. Car en réalité, il faut se concentrer sur son savoir-faire et également sur son savoir-être.


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Avoir confiance en soi et ses capacités

Avoir confiance en soi – La quête tant convoitée des athlètes et des musiciens. J’aimerais aborder un sujet qui a toute son importance pour se sentir plus confiant. La confiance est en lien étroit avec le fait de croire en ses capacités. Pas uniquement, comme en témoignent la plupart de mes articles. Mais se sentir capable est un ingrédient primordial pour contribuer à la confiance en soi.

Faire ou essayer de faire

Lorsqu’on essaie de faire un geste, de jouer avec une nouvelle raquette, de tester un instrument, de visiter un lieu ou de goûter un nouveau met, on essaie quelque chose pour la première fois. On est dans l’inconnu.

Lors d’un essai, la confiance initiale peut fluctuer. Probablement qu’elle sera différente si je tente un saut à l’élastique que si je tente le nouveau restaurant du coin.

Selon le résultat visé, le premier essai est suivi d’un second, puis d’un troisième et ainsi de suite. On fait le choix de recommencer, ou pas, en fonction de son objectif.  Parfois il sera utile de tenter encore, d’autres fois, non.

Quand on multiplie les essais, c’est qu’on connait le bénéfice qu’on obtiendra. Des essais d’ajustements seront effectués pour parfaire l’essai initial.

C’est ainsi que nous avons appris à nous tenir debout lors de la période d’apprentissage de la marche. Combien de fois sommes nous retombés sur nos fessiers avant de faire nos premiers pas ? L’objectif de nous déplacer en toute autonomie a fait son oeuvre : Essayer, tomber, essayer à nouveau, jusqu’à ce que “ça marche” !

Avoir confiance en soi

Une fois que l’enfant a réussi à marcher, il n’essaie plus de marcher, il marche, confiant. Bien souvent, c’est l’adulte qui manque de confiance en observant la maladresse de ces nouveaux pas.

Dans un autre registre,  si vous avez tenté un nouveau restaurant et que vous avez été déçu, probablement que vous n’essaierez pas d’y retourner une seconde fois, à moins d’un changement de propriétaire … Si vous avez essayé un nouvel équipement et qu’il ne vous a pas convenu, là encore, vous ne le testerez pas une seconde fois.

Votre essai vous informe que le résultat obtenu n’est pas concluant, vous ne persévérerez pas dans cette voie.

Avoir confiance en soi et ses capacités. Essayer pour la première fois, essayer encore

N’essaie pas, fais le.

Le premier essai ne dure qu’une fois. Le second essai bénéficie des données récoltées au premier. C’est ainsi que l’apprentissage s’opère et que la confiance en ses capacités se gagne. Mais voilà, bien trop souvent, formuler qu’on va essayer déstabilise la confiance en soi.

En effet, cela induit l’information que “je ne suis pas en capacité de” et l’action produite sera influencée car les comportements sont en lien avec les capacités et les croyances. Lire cet article à propos des niveaux logiques

C’est ainsi que j’ai pu constater, lors de mes observations sur le terrain, que beaucoup de consignes techniques données verbalement sont précédées de : Essaie de…

  • De te tenir droit
  • Continuer ton mouvement vers l’avant après la frappe
  • De fléchir tes jambes
  • Respirer
  • Etc..

Et que lors de mes accompagnements en coaching de performance, de nombreux clients ont pour objectif “d’essayer de faire” quelque chose alors que la capacité de le faire est déjà disponible : Je vais essayer de…

  • Me lever plus tôt
  • De moins m’énerver
  • De méditer cinq minutes chaque jour
  • Manger plus léger
  • Etc…

En effet, essayer de faire l’objectif n’est pas le faire. Bien que la nuance soit subtile, elle est d’importance pour engager la confiance déjà programmée dans les circuits neuronaux. C’est pourquoi je vous invite à être attentif  si vous vous  suggérez d’essayer alors que vous êtes déjà en possession des moyens nécessaires pour accomplir l’objectif donné.

Ayez confiance en votre confiance.

Souvenez-vous : Le cerveau n’aime pas le doute. Et la confiance non plus !

Je constate aussi que “l’idée d’essayer” est présente dans la plupart des propos de mes clients. Ils m’exposent les difficultés, leur manque de confiance, et nous co-créons ensemble des perspectives pour s’orienter vers une solution. Parfois, il y a de nouvelles données a expérimenter. Il va falloir “essayer” quelque chose de nouveau. Cependant, nous faisons souvent appel à des ressources déjà existantes, exploitées dans un autre contexte.

Alors, quand le client me dit “Je vais essayer de” je lui réponds : N’essaie pas, fais-le, puisque tu sais déjà le faire.

Mais à bien considérer tout cela, il est fort possible que de se dire qu’on va essayer soit aussi rassurant pour la confiance. Quel paradoxe avec mon propos précédent ! En fait, j’observe que, pour certaines personnes, formuler “je vais essayer” leur donne la permission de ne pas y arriver. Ce qui revient à se dire :  “j’ai le droit de rater”. Mais cette stratégie mentale est illusoire.

Car que vous tentiez quelque chose pour la première fois ou que vous la fassiez pour la centième fois, vous avez toujours le droit de faire une erreur. Si vous êtes intraitables avec vous même, ou si votre enseignant l’est avec vous, vous ne pouvez pas gagner en confiance. On ne peut pas devenir plus confiant si la relation à l’erreur est basée sur l’intransigeance.

En préparation mentale, on est très attentif à la manière que le client a de formuler sa réalité. Notamment dans sa relation à l’erreur.

Nul n’est infaillible. Alors, faites vos prochaines actions en vous disant “je vais le faire” et soyez indulgent avec l’erreur possible, et expérimentez l’effet que cela produira sur votre confiance.


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Perfectionnisme du sportif et du musicien

Perfectionnisme du sportif et du musicien – Un défaut ou une qualité ? Pas toujours évident d’évaluer à quel moment le mieux est l’ennemi du bien. La plupart des perfectionnistes ne sont jamais satisfaits de leur travail et encore moins de leurs résultats. Qu’ils soient sportifs, musiciens ou autres, ils travaillent sans relâche dans le but de faire mieux et d’atteindre l’excellence.

Comment reconnait-on un perfectionniste ?

J’ai observé que la plupart des perfectionnistes ne se qualifient pas ainsi d’eux-mêmes. Comme ils sont en quête d’excellence, ils n’ont pas toujours conscience d’être en quête perpétuelle de perfection. De leur point de vue, ils cherchent juste à faire mieux. Mais ce “mieux” est souvent difficile à atteindre. Comme la perfection recherchée n’est pas clairement identifiée, elle prend une forme irréaliste.

Le perfectionniste est rigoureux. Il s’impose une discipline de travail sévère et excessive. Bien souvent, il ne sait pas se donner de limites dans ses entrainements ou ses répétitions. De ce fait, c’est la fatigue physique et mentale qui donnent l’ordre d’arrêter la session. Bien qu’il fournisse de longues heures d’effort, le perfectionniste est rarement satisfait de ce qu’il produit. Il est obnubilé par les corrections à apporter et cherche continuellement à parfaire sa technique.

Un sentiment de travail inachevé

En conséquence, il en résulte un sentiment récurrent de travail inachevé. Parfois, il se sent découragé. En quelque sorte, il se fatigue lui-même. Cette course à la perfection génère des périodes de  doutes et de perte de confiance. Pouvant porter préjudice à sa productivité et son efficacité personnelle comme le précise cet article. Le profil du perfectionniste est également très reconnaissable dans sa relation à l’erreur.

En effet, la moindre erreur est vécue comme une tragédie. Il ne se donne pas le droit d’en faire. Dans ces conditions, difficile de mener un entrainement dans de bonnes dispositions. Pourtant, la période d’entrainement est propice pour faire preuve d’indulgence face aux erreurs et aux imperfections afin de progresser dans la confiance.

Préparer un évènement majeur

On apprend de ses erreurs. Surtout quand on est en quête d’excellence pour préparer une compétition ou une auditionLa préparation mentale d’un événement majeur est déjà suffisamment empreinte de pression, inutile d’ajouter une dose supplémentaire avec un besoin de perfectionnisme insatiable.

Perfectionnisme du sportif et du musicien : Mémoire d'un perfectionniste par Jonny Wilkinson

Modérer la perfection en se fixant des objectifs

J’insiste très souvent sur ce point : Se fixer des objectifs est un des remèdes le plus efficace qui soit pour réduire beaucoup de problèmes vécus par les athlètes et les musiciens de haut niveau. Effectivement, quand vous envisagez de vous arrêter de travailler que lorsque “tout sera parfait”, quel sera le bon moment pour stopper l’entrainement ? Seuls les signes d’épuisement vous arrêteront.

Comme vous placez “le niveau de la barre” trop haut, elle est hors d’atteinte. C’est épuisant et peu rassurant. De plus, vous risquez d’être contre-productif en accumulant les imperfections !

Par votre acharnement, vous générez une fatigue supplémentaire qui vous prive d’un élément essentiel à votre bonne performance : Le plaisir. A la longue, ceci aura un effet préjudiciable sur votre estime de vous-même. Vous vous évaluerez comme insuffisant et imparfait. Si le baromètre de la valeur que vous vous donnez est exclusivement en lien avec l’atteinte de la perfection, vous risquez de ne jamais connaitre votre vrai valeur.

Optimiser votre performance

Vous l’avez compris, pour optimiser votre performance vous devez limiter votre tendance à vouloir tout faire dans la perfection. A moins que vous ayez une représentation claire et vivante de celle-ci. Si ce n’est pas le cas, vous courez après un idéal qui n’existe pas. Ayez confiance que la rigueur et la persévérance dont vous faites preuve vous garantit un chemin vers l’excellence. Ne soyez pas contre-productif en vous donnant des objectifs hors d’atteinte.

Parfaire sa technique plutôt que de la vouloir parfaite

Le perfectionniste a beaucoup de qualités : Consciencieux, pugnace, endurant et fortement impliqué dans la réalisation de ses ambitions. Probablement que vous vous reconnaissez dans ce profil. Son défaut majeur est d’être dans l’incapacité de ressentir de la satisfaction afin réduire un peu sa charge de travail. Or, l’insatisfaction doit rester une force ; un moyen de faire mieux et de continuer de progresser.

Donc, il est absolument nécéssaire de se fixer des objectifs clairs et atteignables à chaque entrainement ou répétition. Puisque vous avez un besoin vital d’être en évolution permanente, donnez vous des critères précis d’axes de progression. Par exemple en notant au préalable le progrès que vous souhaitez faire à chaque session. Vérifiez bien que ce progrès est réalisable, placez la barre haute, mais pas trop !

Pour toutes ces raisons, mettez vous au défi d’apprendre à gérer votre perfectionnisme en commençant une nouvelle manière d’aborder votre travail. Vous en tirerez profit sur le plan physique, mental, émotionnel et votre technique continuera à viser l’excellence


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Préparation mentale et imagerie mentale

L’imagerie mentale pour mieux se préparer mentalement

Exercice d’imagerie mentale pour se préparer mentalement- Que vous soyez athlète ou musicien, l’imagerie mentale apporte un précieux soutien à l’exécution d’un geste ou à la gestion émotionnelle d’un événement. Le cerveau fait peu de différence entre l’imaginaire et la réalité et considère comme vrai une action simulée mentalement. De ce fait, créer des images et pratiquer la visualisation est un atout majeur pour optimiser sa préparation.

Exercice d’imagerie mentale au service de la performance

Quand un athlète ou un musicien est en état de stress par rapport à un événement, il a tendance à se focaliser sur une ou plusieurs idées inappropriées au bon fonctionnement de sa performance. Un fait que je constate régulièrement lors de mes accompagnements.

La plupart des individus ont une facilité à pratiquer l’imagerie mentale spontanée dès qu’il s’agit d’envisager le pire ! Visualiser un mauvais geste, une fausse note, se voir rater, tous savent faire cela naturellement.

Exercice d'imagerie mentale : les skieurs peuvent fortement améliorer leurs performances

Souvenez-vous … cela vous est certainement arrivé, vivre un moment de stress par ce que vous avez cru à une histoire imaginaire que votre cerveau a construit.

Visualiser la situation

On a tous un jour eu peur que quelque chose de terrible soit arrivé à un proche parce qu’il n’était pas rentré à l’heure habituelle. Vous souvenez-vous des sensations que vous avez ressenti ? Vous n’avez pas rêvé ces sensations, vous avez simplement parfaitement visualisé la situation et l’avez considérée comme réelle.

Votre corps a répondu aux idées que vous aviez en tête, une sensation angoissante vous a étreint. Jusqu’à ce que la personne tant attendue vous fasse signe et vous rassure ! Procéder à de l’imagerie mentale est aussi simple que cela. Enfin presque …

Parce que dès qu’il s’agit de se voir être le meilleur, quelques freins se dressent. Il semblerait qu’il soit plus naturel de créer un scénario catastrophe que l’inverse. Le manque de confiance y est pour beaucoup. Pourtant, avec un peu d’entrainement, il est tout à fait accessible de visualiser des situations bénéfiques et vertueuses.

Pratiquer des sessions régulières

La pratique de l’imagerie mentale se produit par transfert de la modalité visuelle à la modalité proprioceptive. Le fait de se voir faire donne un flux d’informations au corps similaires à l’action réellement effectuée. Ainsi, un geste imaginé équivaut à un geste réalisé.

Pratiquer des sessions régulières d’imagerie mentale peut conséquemment aider à améliorer sa technique son habileté psychomotrice. Si vous perfectionnez un geste mentalement sa mise en action sera favorisée dans ce sens et vous permettra d’améliorer votre confiance pendant une compétition.

Les pilotes de la patrouille de France sont des experts de l’imagerie mentale.

Les pilotes de la patrouille de France sont des experts de l'imagerie mentale.

Un geste imaginé équivaut à un geste réalisé

Je vous propose d’expérimenter un premier exercice simple : Devant un miroir, regardez-vous avec neutralité, puis fermez vos yeux et gardez cette image de vous en tête. Visualisez vous ainsi quelques secondes.

Ensuite regardez vous en fronçant les sourcils, comme si vous étiez fâché. Puis, fermez vos yeux et visualisez vous ainsi encore une dizaine de secondes. Terminez le même exercice en vous souriant largement. Fermez vos yeux et maintenez l’image mentale de ce sourire plus longuement que les précédentes.

Vous pouvez constater que votre système émotionnel s’est activé selon l’humeur que vous avez simulé visuellement devant votre miroir. En terminant plus longuement par un sourire, vous avez pu enclencher un état interne plus enthousiaste.

Imaginer mentalement un geste

Expérimentez maintenant un second exercice : Asseyez vous, posez vos mains sur vos cuisses. Tapotez alternativement avec vos index et majeurs, comme si vous jouiez deux notes de piano. Stoppez le mouvement réel et continuez de le réaliser mentalement les yeux fermés. Recommencez l’expérience jusqu’à ce que vous ressentiez l’influx nerveux dans vos doigts. Constatez-vous qu’ils ont réellement envie de bouger ?

En conclusion, imaginer mentalement un geste ou une sensation enclenche des sensations physiques correspondantes. Les pilotes de la patrouille de France sont des experts de l’imagerie mentale.

Ils appellent cela “la musique”. Grâce à la visualisation, ils répètent scrupuleusement les figures et voltiges qu’ils effectueront dans les airs :

Lors d’un processus de préparation mentale, on procède à un état des lieux de tous les états internes et de gestes techniques qui demandent à être améliorés. Dans la mise en place du processus d’amélioration, on intègre la technique d’imagerie mentale. Ainsi, la visualisation permet au cerveau de programmer des informations vivantes nécessaires à la performance.

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L’athlète et la confiance en soi

Améliorer sa confiance pendant une compétition – Bien souvent, les athlètes me disent que ce qui leur manque, c’est d’avoir confiance en eux. Effectivement, se sentir confiant est l’élément indispensable pour gagner des matchs et des compétitions. Se sentir confiant, c’est avant tout croire en ses capacités. Croire qu’on peut le faire et donc qu’on va le faire. La confiance en soi donne l’élan d’aborder le challenge dans un état d’esprit optimiste.

Confiance en soi et sport

La confiance en soi dans le sport est intrinsèquement liée aux croyances. Elle est le reflet d’un sentiment de sécurité par rapport à ses propres capacités. Avoir confiance en soi et en ses possibilités d’aborder le challenge passe par une analyse et une validation des savoir-faire et savoir-être.

Si vous croyez que vous n’êtes pas capable d’affronter un adversaire ou d’avoir une chance de gagner une compétition, vos probabilités de réussite seront amoindries.

En effet, il est primordial de connaitre et de reconnaitre ses points forts, ses atouts et son unicité. Beaucoup d’athlètes ne reconnaissent pas leurs points forts, il sont axés sur leurs points faibles.

Bien souvent, il y a un écart entre ce que l’entraineur sait du joueur et en ce que le joueur croit de lui-même. Le comble, c’est que le joueur est tellement persuadé de ce qu’il croit de lui-même qu’il ne donne quasiment pas de valeur aux avis positifs  venant de l’extérieur.

C’est principalement ce que l’athlète croit de lui-même qu’il emportera en compétition.

Améliorer sa confiance en validant ses points forts 

Je me souviens d’une séance faite avec un joueur de tennis. Je lui ai proposé de remplir un “état des lieux” de ses savoir-faire techniques, physiques, tactiques et de mentionner ses points forts.

Il m’a rendu une page quasi blanche ! A croire qu’il débutait le tennis. Il avait quand même mentionné un point fort : Son service.

Par conséquent, j’ai demandé à son entraineur de bien vouloir remplir l’état des lieux également. En résumé, il avait validé une multitude de points de savoir-faire et m’a précisé qu’il n’y avait quasiment aucun coups que ce joueur ne savait faire. Qu’il était techniquement excellent. En revanche, il avait noté un gros point faible : La tactique.

Il m’a expliqué que ce joueur ne mettait aucune tactique en place lors des matchs et qu’il laissait ses adversaires prendre le dessus et dicter le jeu.

Mais à bien considérer les choses, comment mettre en place une tactique quand on n’a pas confiance en ses capacités ? Un joueur de tennis peut prendre le lead en décidant d’insister sur tel coup dans telle zone, mais encore faut-il qu’il ait confiance en ses coups et en sa capacité d’appliquer sa tactique.

Améliorer sa confiance et pouvoir se dire “je peux gagner”

Pour bien pratiquer son sport, il suffit de s’entrainer et d’y prendre plaisir. Par contre, pour gagner des matchs, il faut avoir en plus une bonne dose de confiance en sa technique et en son physique. Il faut pouvoir se dire “je peux gagner”.

Les perfectionnistes ont tendance à manquer de confiance, parce qu’ils valident trop rarement leurs savoir-faire. Ils ont une idée fixe : “je peux mieux faire”. Cet état d’esprit est utile à une progression constante mais peut se révéler contre productif lors des matchs et compétitions.

Stefanos Tsitsipas témoigne qu’il a gagné en confiance :

« Il y a un an, j’étais plus comme un enfant qui essayait de prendre de la confiance en essayant certaines choses sur le court »

“Je  pense aussi que je suis plus certain de moi-même. Je doute moins. J’espère désormais pouvoir améliorer mon niveau et avancer.

L’article complet de l’Equipe

Améliorer sa confiance pendant une compétition

La confiance en soi en compétition est directement liée à la notion de capacités et de compétences alors que l’estime de soi est en lien avec la notion de légitimité et d’aptitude à la considération personnelle.

La confiance en soi est souvent contextualisée. En effet, on peut tout à fait être très confiant(e) dans un domaine spécifique et beaucoup moins, voire pas du tout dans un autre. Alors que l’estime de soi influence l’auto évaluation qu’on se donne dans presque tous les domaines.

C’est pourquoi, lors d’un accompagnement, je ne choisirai pas le même chemin pour améliorer la confiance en soi que l’estime de soi.

améliorer sa confiance en compétition

Victoire et défaite

La confiance vient avec les victoires et s’amenuise avec les défaites, c’est une réalité.

La victoire donne un état interne de joie et de puissance, elle vient valider le sentiment que l’athlète a bien les ressources et les capacités pour gagner. Contrairement à la défaite qui procure un état de tristesse, de frustration et de doutes qui faire croire à l’athlète qu’il n’a pas les ressources et les capacités pour gagner.

Bien sur qu’il est bien plus gratifiant de gagner une compétition que de la perdre, mais en aucun cas les victoires et les défaites ne doivent être le seul marqueur de validation des capacités et des compétences. Sinon, la confiance en soi sera toujours ballotée et dépendante du résultat final.

En ce qui me concerne, lors des séances de préparation mentale, j’axe mon travail pour créer un équilibre de perception entre les victoires et les défaites. La victoire est porteuse d’énergie positive et la défaite est porteuse d’informations précieuses pour que le sportif puisse faire évoluer son savoir-faire et son savoir-être. On fait cela lors des feedback afin d’améliorer la confiance pour la prochaine compétition.

Il faut radicalement transformer sa relation à l’échec jusqu’à croire très sincèrement qu’il n’existe pas.

Etat de flow

Etre dans le flow : L’état de grâce absolu

Etat de flow – Le flow, appelé aussi “la zone”, est un état quasi extatique recherché par tous les joueurs, quelque soit leur discipline. L’avoir vécu une fois, c’est vouloir le revivre à nouveau. Cet état de grâce procure un tel sentiment de toute puissance et de fluidité qu’il devient un état de référence recherché pour tous les joueurs qui l’ont vécu. Mais attention, chercher à reproduire le flow est impossible, car le vouloir c’est déjà le perdre. Effectivement, le flow ne s’obtient pas sur commande. Il s’invite comme par magie et disparait discrètement sans laisser de mode d’emploi. Toutefois, il est possible d’axer sa préparation afin de favoriser son apparition.

Il n’y a pas d’actions plus optimales que celles effectuées dans le flow.

Etat de flow : Quelles sensations ?

Accomplir un geste très difficile avec facilité et se sentir des ailes. Ainsi que bénéficier d’une super intelligence qui transmet au corps et à l’esprit la technique et la tactique idéale. Avoir un sentiment de toute puissance et d’invincibilité. Jouer dans l’équilibre parfait entre la tension et le relâchement. Ressentir une pure présence à soi-même. L’état de flow laisse un souvenir formidable. L’avoir vécu, c’est vouloir le revivre absolument.

Etre là sans être là, telle est la promesse du flow. Comme le témoigne Pelé dans cet article du nouvel Obs:  “J’ai ressenti un étrange calme, une sorte d’euphorie”

L’article souligne également : “Paradoxe : si ‘la zone’ est un état de contrôle, elle est aussi vécue comme un état second“.

https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-sport/20120323.RUE8704/la-zone-le-mysterieux-etat-second-dont-revent-les-sportifs.html

Ingrédients essentiels à l’état de flow

Bien qu’il soit impossible de le provoquer intentionnellement , il y a des ingrédients essentiels pour favoriser son apparition. Le flow est un état naturel qui a besoin de la présence des  conditions suivantes :

  • L’enjeu : Le flow se manifeste principalement dans les situations de défi. En effet, il faut une dose  suffisante d’excitation pour que l’envie de relever le défi soit motivante pour le corps et le système cognitif.
  • La confiance : Pour que l’envie de relever le défi soit activé positivement, il faut croire en ses capacités de pouvoir le faire. La confiance en soi est en partie liée aux capacités. Si l’enjeu est trop grand et hors d’atteinte, le flow ne pourra pas se manifester.
  • La concentration : Le flow ne se manifestera pas si vous êtes dans un état d’esprit dispersé. Il lui faut une attention accrue dans l’action. Rien d’autre à faire que de faire ce qui est à faire là, maintenant. L’
  • Le moment présent : Quand l’attention est focus sur l’action, il en résulte une immersion totale dans l’instant. Le passé n’existe plus, le futur n’existe pas. Pas de diversion mentale sur ce qui s’est passé ni sur ce qui va se passer. L’esprit est libre, il peut se focaliser à 100% sur l’action seconde après seconde.

Eckhart Tolle,  conférencier spécialiste dans ce domaine a écrit un livre sur “les pouvoirs du moment présent”. A la seule lecture de ce bouquin, on comprend tous les trésors qui se cachent derrière l’aptitude à rester focus à chaque instant.

Eckhart Tolle, écrivain et conférencier spécialiste du moment présent.

Relâchement et alignement

  • Le relâchement : Fournir un maximum d’intensité avec un maximum de lâcher prise. Le corps a en lui toutes les ressources pour être en état de tension ET en état de relâchement. L’équilibre entre la force et le relâchement est primordial pour favoriser le flow. Un corps trop tendu génère des crispations inutiles à l’action et un corps trop relâché ne fournira pas le dynamisme requis pour relever le défi annoncé.
  • L’alignement corps/esprit : Le corps et l’esprit ne font plus qu’un. Ils sont à l’unisson. Ils sont parfaitement alignés et sont en communion absolue. Cette communion s’étend à l’instrument utilisé.

Par exemple, les pilotes automobiles témoignent qu’ils ne font plus qu’un avec la voiture. Les joueurs de tennis ressentent leur raquette comme une extension de leur bras. Les skieurs ont la sensation de glisser par eux mêmes comme si leurs skis faisaient partie d’eux …

Quand faire et être ne font plus qu’un, l’état de pure conscience se manifeste.

Le joueur ne pense plus à sa technique, il EST sa technique, ainsi, le corps est en mode automatique, l’esprit vit un état de pure conscience. L’action est juste parfaite. Le flow est là. L’environnement est également aligné au corps et à l’esprit, c’est comme si l’athlète devenait un grand tout et ne faisait plus qu’un avec tout ce qui l’entoure.

Le plaisir du jeu dans l’action

  • Le plaisir est le moteur de tous les ingrédients énumérés ci-dessus.

C’est pourquoi rien ne pourrait se manifester sans le plaisir.

En premier lieu, pour relever un défi, il faut qu’il y ait plaisir à se lancer. Pour avoir confiance en ses capacités, il faut qu’il y ait plaisir à les exploiter. Afin de rester concentré, il faut qu’il y ait plaisir à effectuer l’action. Pour jouer relâché, il faut qu’il y ait plaisir à jouer etc … C’est pourquoi on axera la préparation mentale sur la mise en place de tous ces ingrédients essentiels à l’état de flow.

Etat de flow. Surfer sur la vague.

Connaissez quelqu’un qui est entré dans le flow et à vécu un état de grâce en faisant quelque chose qui ne lui procurait aucun plaisir ?

Tous ces ingrédients sont essentiels à l’apparition de l’état de grâce.

Quand on est dans le flow, le temps devient intemporel. Et pendant ce temps, le joueur fait parfaitement ce qu’il a à faire, totalement conscient que c’est lui le fait, avec le sentiment de ne rien faire.

De quoi rêver non ? …

En résumé, pour se donner plus de chance d’atteindre l’état de flow, il faudra un accompagnement spécifique de préparation mentale.


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